Chers visiteurs, bienvenus sur le site de la ville de Chrastava

Chers visiteurs, vous avez finalement l´ occasion de lire l'article en français sur l'histoire de notre ville. Nous sommes heureux de pouvoir ainsi vous donner les renseignements concernant la ville de Chrastava. Si vous choisissez de visiter Chrastava personnellement, vous serez, bien sûr, les bienvenus.

 

 Pour commencer j´ai pour vous sans doute une information intéressante. Il y a 14 ans notre ville a été visitée par une délégation française des anciens prisonniers du camp de travail de la Seconde Guerre mondiale qui se trouvait sur le territoire de notre ville. A leur honneur une édition spéciale de notre journal "Les feuilles de Chrastava" est parvenue en français (cliquez ici - nous nous excusons pour sa qualité technique).

  

Michael Canov - maire de la ville


Le Journal de Chrastava - l´édition speciale


 

L´histoire de la ville

 

L'histoire de la ville de Chrastava est longue et riche. La première information de son existence se trouve dans le livre du paiement de la dîme de 1352 qui apparaît sous le nom Cratzauia. A partir de ce document nous pouvons estimer qu´ à cette époque, Chrastava était déjà un siège assez important , beaucoup plus que par exemple Liberec, une ville voisine. Le début du développement de la ville remonte probablement au milieu du 13ème siècle, quand le roi tchèque Pøemysl Otakar II a invité dans la région autour de la frontière des paysans étrangers pour qu´ils relevaient le pays. Chrastava a été peuplé surtout par des mineurs de la ville saxonne de Pirna qui ont fondé à la place d´un villages serbe-lusace une ville et dans son environement ils ont commencé à exploiter des métaux comme cuivre, étain, plomb, argent, fer, etc.

 

A l'´époque Hussite Chrastava est devenu la base pour ce qu´on a appelé „des mouvements gracieux“. Au-dessus de la ville sur la colline pas très haute il y avait probablement un château en bois qui appartenait à Mikuláš de Kajšperk. Il a profité du chaos de l´époque, pour effectuer avec son armée des razzias à la proximité de la région de Lusace. Mais en 1433 le château a été détriut par „L´Armée de six villes“ qui faisaient partie d´un pacte commercial et militaire. Ces villes étaient Kamenz, Löbau, Bautzen, Zittau, Görlitz et Lubañ. Ils ont détruit pratiquement toute la ville, y compris l'église et la mairie. Plusieurs décennies après, la ville faisait face à une crise majeure liée au départ de la population, à la stagnation du commerce et de l'artisanat.

 

Au 16ème et au 17 siècle l'exploitation du minerai à Chrastava s´est trouvé en situation de crise. Il n´y en avait presque plus dans les montagnes autour de la ville donc la plupart de population a dû chercher de nouveaux moyens pour survivre. C´est ainsi que les premières manufactures de textil et d'autres petits produits ont apparu. Les bases de l'industrie textile ont été crées. C´était en 1815 quand la première fabrique de Pollack a été constriute sur le lieu où il y a aujourd'hui un parc avec l'église. Pendant un siècle, le nombre d'usines textiles à Chrastava a augmenté jusqu´à dix.

 

En 1855 Chrastava est devenu centre du département. Ce fait, ainsi que l'ouverture de la ligne de chemin de fer Zittau - Liberec en 1859, ont accéléré le développement pas seulement de l´industrie mais aussi de la vie culturelle. En ville il y avait de nombreuses associations d'intérêt, dans les environs beaucoup de restaurants de qualité. En 1870 le Palais de justice a commencé à fonctionner.

 

Après la signature de l'Accord de Munich, la République tchécoslovaque a perdu une partie importante de son territoire - Les Sudetes. Comme la ville de Chrastava s´y trouvait, il faisait donc partie du Troisième Reich. La ville est engagée dans la production de guerre à l'usine Spreewerk (près de la gare) pour fabriquer des grenades et de diverses autres armes. C´étaient des prisonniers, des gens aux traveaux forcés et des femmes venant des camps de concentration qui devaient y travailler. Encore aujourd'hui nous pouvons trouver sur la colline juste au-dessus de l´ancienne usine des restes de l´ascenseur qui transportait du matériel pour compléter les armes. Il est notamment possible d´y trouver de grandes quantités du métal qui, heureusement, n´ont pas été transformés en munitions meurtrières car le 9 mai 1945 les chars russes sont venus à Chrastava et ont mis fin (sans combat) à la guerre la plus cruelle de l'histoire de l'humanité. On ne comptera jamais combien de personnes ont été tuées et humiliées pendant cette guerre.

Les cruautés n´ont malheureusement pas cessé. Les habitants tchèques qui retournaient dans les Sudètes le coeur plein de haine contre le peuple allemand sont vennus en ville pour tyranniser la population allemande qui y est restée. C´était le début du transfert de la population allemande. La pire et le plus humiliant était la première vague du transfert, pour laquelle il exite un mot allemand „Vertreibung“ c´est à dire l'expulsion.

 

La population de Chrastava est passée de plus de 8000 (juste avant la fin de la guerre) à moins de trois mille en 1948. Cette baise démographique a signifié un déclin de la ville, soutenu par l'arrivée de personnes sans avenir, qui ont voulu conquérir le maximum pour eux-mêmes dans cette région desérte. Puis est venue la période des étoiles rouges de 1948 à 1989; celle du régime communiste qui a supprimé toutes les traditions démocratiques. A la fin des années 80 il n'y avait rien d'autre que du gris, une ville cassée et perdue dans l'avenir.

 

Tout a changé au début des années 90 après la Révolution de velours. A la tête de la ville ont été élus les gens qui avaient voulu faire le maximum pour la ville de Chrastava, qui avaient voulu qu´elle connaisse une seconde naissance pour tout le monde, avec de nouvelles traditions pour qu´elle devienne une ville avec les habitants fiers. C´était un long chemin, parfois difficile avec beaucoup d´obstacles mais tous les habitants de Chrastava savent bien aujourd´hui que le travail entrepris depuis des années porte ses fruits et qu´il permettra d´appréhender l´avenir avec sérénité, même s´il reste beaucoup à faire.

 

Traduction: Jiøí Miškovský


Le drapeau français à Chrastava

Lundi le 19 juillet 2010 le drapeau français a ondoyé à la Marie de Chrastava pour la première fois dans l’histoire moderne de la ville. Il ne s’agit pas de la première visite de la France dans la commune. En 1995, Chrastava a été visitée par les prisonnières françaises de l’époque de la Seconde Guerre Mondiale. Pour cette occasion, une édition speciale du journal de Chrastava a été éditée en français mais le drapeau n’a pas ondoyé à la Marie.

Une délégation de la commune Noidans-lès-Vesoul avec le Maire monsieur Jean-Pierre Wadoux en tête ont visité Chrastava. Noidans-lès-Vesoul est une commune de près de 70 milles habitants et est située à la frontière avec la Suisse. J’ai eu le plaisir de connaître mon collègue Jean-Pierre déjà depuis quatre ans grâce au fait que Noidans-lès-Vesoul est une ville jumelle de notre ville jumelle Lwówek Œl¹ski.

Pendant la visite de la Marie, la délégation de nos amis français a eu la possibilité de rencontrer certains départements et les fonctionnares. Le tour de ville a continué par la visite de l’église de St.Laurent, la Maison de Frülich et le Musée de la Technique pour les Sapeurs-Pompiers. Nos visiteurs ont aussi examiné le systéme de notre Centre d’information et ils ont rendu honneur aux prisonnières françaises qui n‘ont pas survécu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. En 1995, une plaque commémorative en français a été instalée sur le mur du Musée Municipal.

Mon collègue et cher ami Jean-Pierre m’a personellement demandé de saluer de sa part et de la part de toute la délégation tous les citoyens de la ville Chrastava.

 

A Chrastava le 20 juillet 2010 Ing. Michael Canov



www.chrastava.cz